Décryptage d’une étiquette pour mieux comprendre ce que vous achetez.
1. Le nom
Le nom du Château, du Domaine ou de la Cuvée sera a priori l’élément qui se distinguera le plus sur une étiquette
2. La dénomination du vin
Depuis 2009, les appellations ont été uniformisées au niveau de l’Union Européenne. L’Appellation d’Origine Protégée (AOP) regroupe les anciennes Appellations d’Origine Contrôlée (AOC) et les vins délimités de qualité supérieure (VDQS). L’Indication Géographique protégée (IGP) représente l’ancien Vin de Pays et l’appellation Vin de table est devenue Vin de France. Le titre AOP est accordé aux vins respectant un cahier des charges strictes, du sol jusqu’au verre. L’AOP est la garantie du respect d’un certain nombre de standards, mais impose des contraintes aux viticulteurs qui souhaitent développer des vins de caractères. On voit ainsi certains jeunes vignerons préférer perdre cette appellation, pour conserver une plus grande marge de manœuvre. Une région viticole compte de très nombreuses AOP.
3. Le millésime
Le millésime est l’année de récolte des raisins (et non l’année de mise en bouteille) et est à très grande majorité mentionné sur l’étiquette (même si ce n’est pas obligatoire). Seul le Champagne fait figure d’exception puisque peu sont millésimés.
4. La mise en bouteille
Il s’agit des informations relatives à la mise en bouteille. L’embouteillage d’un vin peut se faire « au Château » (chez le producteur dans le cas d’une cave particulière), « à la propriété » (chez le producteur ou dans une cave coopérative), par une union de producteurs (groupement des coopératives), dans la région de production (par un négociant), au château pour tel nom accompagné d’une adresse (par un négociant, mais directement sur le domaine) ou sur un site d’embouteillage indépendant.
5. Les avertissements
Cette mention « Contient des sulfites » a été rendue obligatoire pour prévenir les consommateurs de sa présence dans le vin. Les sulfites sont du SO2 ou soufre et permettent au vigneron de protéger la vendange de l’oxydation, bloquer la fermentation des raisins et stabiliser le vin. Le logo avec une femme enceinte ou la mention « la consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse, même en faible quantité, peut avoir des conséquences graves sur la santé de l’enfant » doit se trouver non loin du taux d’alcool.
6. La teneur en alcool du vin
Les vins rosés et blancs secs dépassent rarement 12 %, alors qu’un vin rouge aura une teneur en alcool comprise entre 11,5 et 14 %, et les vins blancs autour de 14 %.
7. Contenance
Le volume est toujours noté en cl ou en ml. Selon leur contenance, les bouteilles de vin prennent un nom différent. Fillette (0.375 l), Litre (1 l), Magnum (1.5 l), Jeroboam (3l), Réhoboram (4.5l)… jusqu’au Melchior de 18 litres !
Bon à savoir
La taille d’une bouteille de vin standard de 75 cl a été déterminée au XIXe siècle, à Bordeaux. À cette époque, les vins de la région étaient largement exportés vers la Grande-Bretagne. La capacité des navires était alors calculée en tonneaux. Un tonneau bordelais faisait 900 litres. En divisant 900 par 0,75 litre, on obtient 1 200, soit le nombre de bouteilles contenues dans 100 caisses de 12 bouteilles.
Source: http://www.carrefour.fr/