HISTOIRE ET ORIGINES DU VIN
Le vin est la plus ancienne boisson alcoolisée. Elle est probablement née au Proche-Orient, entre 4000 et 6000 ans av. JC. On raconte qu’un jour, un homme se promenant par hasard retrouva une jarre dans laquelle on préservait les raisins et en bût son contenu. Et c’est alors qu’est né le vin. Avec le temps, celui-ci s’implanta sur le pourtour de la Méditerranée. Les Romains, qui étaient d’excellents vignerons, la plantèrent dans tous les pays conquis. Mais ce sont les Gaulois qui inventèrent le Tonneau, celui-ci remplaçant peu à peu les amphores dans lesquelles on transportait le vin.
LA FABRICATION DU VIN
Le vin est obtenu par fermentation du raisin ou de son jus frais. La couleur du vin est liée à la pureté du jus.
– Les vins ne sont blancs que si la peau, les pépins et les rafles ont préalablement été retirés.
– Dans les vins rouges, on retrouve l’intégralité du grain, à l’exception des rafles que l’on retire pour réduire l’astringence en bouche.
– Quant aux rosés, une macération préalable de douze à vingt-quatre heures dissout la peau et réduit la couleur, qui passe ainsi du rouge au rose après la fermentation. La fermentation commence alors avec le développement des levures, transformant le sucre du fruit en alcool et en gaz carbonique, puis ce finit dans les cuves. Les fermentations courtes fournissent les vins doux et légers. Alors que les cuvaisons longues donnent des vins secs et de garde. Les grands crus finissent de vieillir en fûts de chêne où ils se développent, au contact du bois, leur particularité aromatique.
LES 9 BIENFAITS DU VIN
Si personne ne conteste les dégâts causés par l’alcoolisme, en revanche les bienfaits du vin font l’objet de nombreuses études depuis longtemps. Le vin est, en effet, un produit très complexe qui compterait plus de trois cents composés aromatiques– cette particularité pourrait expliquer ses nombreux atouts santé. Bien que très pauvre en vitamines, il est néanmoins riches en polyphénols, en flavonoïdes et en tanins dont l’importance récemment reconnue est en passe d’en faire un aliment thérapeutique.
CONTRE LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES
Boire du vin est connu pour diminuer le risque de développer des maladies cardiovasculaires grâce aux polyphénols (une catégorie de molécules principalement produites par les végétaux connus pour ses propriétés antioxydantes) présents naturellement dans le raisin à l’état de fruit, et à l’alcool produit lors de la fermentation.
Selon une étude espagnole (2), boire du vin peut réduire le risque de dépression. Les chercheurs ont ainsi découvert que les personnes qui boivent du vin en quantité faible à modérée sont moins sujettes à la dépression que les abstinents. Cette vertu serait liée à la présence de composés non-alcoolisés, tels que le resvératrol et d’autres composés phénoliques, qui auraient des effets protecteurs sur certaines zones du cerveau. Attention néanmoins: avoir la main lourde sur la boisson ne rend pas « encore moins dépressif ». L’excès d’alcool n’est pas recommandé!
SOURCE DE LONGÉVITÉ
Boire du vin permettrait de vivre plus longtemps! En effet, selon une étude finlandaise publiée dans The Gerontological Society of America (3), les buveurs de vin auraient un taux de mortalité de 34% inférieur à ceux buvant de la bière ou des spiritueux.
RALENTIT LE DÉCLIN COGNITIF
Il permettrait également de ralentir la mort cellulaire dans le cadre de maladies neurodégénératives! En effet, Selon une étude de l’Université Columbia (4), le fonctionnement du cerveau décline à un rythme nettement plus rapide chez les non-buveurs que chez les buveurs modérés de vin.
BON POUR LA VUE
saviez-vous que le vin peut aider à  protéger votre vue ? Selon une recherche de l’université de Washington, boire une quantité modérée de vin pourrait offrir une protection naturelle contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge(l’affaiblissement des capacités visuelles chez la personne âgée) et même contre les troubles oculaires pouvant entraîner la cécité (la perte de la vue).
CONTRE LE DIABÈTE
Selon une étude publiée dans Diabetes Care en 2005 (5), les buveurs modérés de vin auraient 30% moins de risques que les non-buveurs de développer un diabète de type 2.
RÉDUIT LES RISQUES DU CANCER DU CÔLON
Selon une étude de l’Université Stony Brook (6), une consommation modérée de vin(surtout de vin rouge) réduirait le risque de cancer du côlon de 45%. – alors que ce risque est doublé chez les personnes qui boivent des spiritueux ou encore de la bière.
EMPÊCHE LE DÉVELOPPEMENT DE CELLULES TUMORALES
Le vin contiendrait un antibiotique naturel : le resvératrol. Cette molécule bloquerait la prolifération de cellules malignes de certains cancers. C’est levin rouge qui en contient le plus, car il fermente avec la peau du raisin, là où justement se concentre le resvératrol.
CONTRE L’OBÉSITÉ?
Certaines études affirment également que le vin (rouge en particulier) aurait des propriétés intéressantes contre l’obésité. Le resvératrol, dont on a déjà évoqué la présence, serait à la source de ce bienfait: une étude faite sur des primates (7) montre qu’il empêcherait, en effet, la prise de poids.
CONCLUSION
Il est important de noter que ces effets bénéfiques ont été observés chez des régions où l’on consomme une grande quantité de fruits, légumes, poissons et acides gras insaturés. Ainsi, bien qu’une petite quantité de vin s’avère être bonne pour la santé, et pour les papille, attention néanmoins à ne pas tomber dans l’excès!